Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/426

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
171
MONROSE


l’excès de zèle qui m’avait fait usurper les faux titres de fils et de frère, on m’a remis hier en liberté. L’équitable Armande, à qui, par mon attention à ne la point compromettre, j’avais épargné le voyage de Saint-Martin, a fait les choses à merveille, et si tu me vois l’oreille basse aujourd’hui, mon cher Lebrun, crois que ce n’est pas moins l’effet de l’extrême reconnaissance qu’Armande n’a cessé de me témoigner toute la nuit, que celui du trop frugal et peu sensuel ordinaire de la Force. »

« Ô ma chère comtesse ! me dit ici Monrose honteux jusqu’aux larmes, quel tissu d’intrigues me développaient déjà les confidences de Lebrun ! Mais ce n’était pas tout : il avait bien d’autres noirceurs à m’apprendre ! » Je vais continuer à le faire parler : lecteur, nous accorderez-vous bien encore un peu de complaisance ?