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MONROSE


fou me destinait la galanterie de reparaître chez moi dès qu’il aurait reconduit mon amie, qui s’excusait au surplus très-fort (par simagrée sans doute) d’agréer cette politesse. Moi, pour toute réponse, je dis d’un ton malin et tout haut : « Bien obligé, mon cher, je ne veillerai point : vous avez vous-même besoin de repos. » Quoique cela le mystifiât beaucoup, il sourit ; je demeurai seule, on me mit au lit, et jusqu’au lendemain je n’entendis plus parler de mes deux personnages. Mais voici le compte que me rendit Clarisse de la reconduite et de ce qui s’en était suivi.