sexes, comme il en est attiré lui-même. Mille
aventures qui ne sont pas de notre sujet enrichissent
les premières années du délectable Nicetti,
jusqu’à ce qu’enfin il lui convienne d’être
Nicette, afin de s’échapper sous l’habit féminin,
et de s’expatrier sans péril, lorsqu’au bout de
six ans de malédictions secrètes contre l’auteur
de ses pertes, survient enfin la jouissance, délicieuse
pour un Italien, de faire tomber le directeur
féroce sous trois coups de poignard.
Mais revenons à Monrose. Il était si honteux à la suite du plus humiliant chapitre de sa confession, que je crus charitable de me mettre en grands frais pour le consoler et le convaincre que le danger de ce qu’il regardait trop scrupuleusement comme une tache, ne lui avait rien fait perdre de mon estime. Parfaitement et non moins agréablement rassuré, l’aimable ami ne me fit pas languir après la continuation de son histoire.