ment bourré de pièces fugitives. Les intéressés
une fois rapprochés, ce serait des circonstances
qu’on prendrait conseil pour se rencontrer, se
parler, et faire enfin cesser le malentendu des
indispositions de la belle provinciale. Celle-ci
avait beau jeu contre son époux, sur qui se
trouverait bientôt tomber à plein tout l’odieux
de la commune maladie. La seule difficulté qui
restât d’après ce plan, naissait de la bégueulerie
de madame de Moisimont, qui, plus hautaine
encore depuis qu’elle était devenue présidente,
ne consentirait jamais à revoir, pour un éclaircissement,
M. de Rosimont, plus obscur à Paris
à la troisième place, qu’il ne l’était primant en
province. Écrire ? il craignait de se compromettre.
Je refusais avec obstination d’être porteur
de paroles.
« Entre temps, les époux arrivèrent ; Rosimont, assez intelligent mystificateur, imagina le déguisement que nous avons vu, sous lequel encore je ne voulais même pas me charger de l’introduire directement chez sa belle. À la fin, pressé, supplié, tourmenté… je jetai les yeux sur votre maison, espérant peu, je vous l’avoue, de vous engager à mettre du vôtre dans une bonne action qui regardait une femme à laquelle vous ne pouviez prendre intérêt ; mais