teur, que cette rapsodie est un jardin anglais.
Pardonnez-moi la confusion que vous y rencontrez,
et soyez content, pourvu que, chemin faisant,
quelques détails du moins supportables
vous occupent. Vous serez bien surpris, à la fin,
de voir que rien de ce que je vous aurai conté
n’était inutile. Je conviens qu’il n’y a pas d’étoile
au milieu de mon parc, et qu’il y manque
une grande et belle allée, au bout de laquelle
vous puissiez voir, de très-loin, la décoration
du dénouement ; mais errez toujours sur ma parole ;
je ne vous égarerai point, et nous arriverons
enfin quelque part. Sur ce pied, commencez
dès maintenant à trouver bon que, d’Aspergue
parlant devant Monrose, qui me met au fait de
ce que je vais vous dire, les détails suivants
vous parviennent ainsi de la quatrième main :
« Mimi, dit d’Aspergue, fut une enfant gâtée. Son père, très-estimable magistrat, l’adorait, et lui faisait donner une excellente éducation, à laquelle une mère étourdie et folle de plaisir était incapable de présider. Mais ce galant homme mourut trop tôt. Celle qui lui survivait crut marquer aussi beaucoup de tendresse à leur fille unique, en la faisant exister, encore enfant, comme elle-même se plaisait à vivre, c’est-à-dire dans le tourbillon du monde et des