Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/15

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE II

ÉCLAIRCISSEMENTS NÉCESSAIRES


Monrose n’est point mon frère, quoique l’aient ainsi consacré les nombreuses éditions qu’on a faites de Mes Fredaines. Si la première, qu’on fabriqua chez les Belges, à mon insu, et que toutes les autres ont plus ou moins incorrectement copiée, n’avait pas elle-même été tout autre chose que ce que j’avais écrit, on saurait que Monrose, mon neveu seulement, est le fils de Zéïla (devenue madame de Kerlandec, et depuis encore devenue milady Sidney)[1], ma sœur et nullement ma mère. Au surplus, l’occasion naîtra de rectifier, chemin faisant, des erreurs généalogiques qui, dans le fond, sont de peu de conséquence pour le lecteur. Mais il est à propos de lui dire, s’il n’a pas sous la main

  1. Voyez les derniers chapitres de la quatrième partie de Félicia, édition de 1792.
1.