Page:Nerciat - Monrose, 1871.djvu/100

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XVII

SERVICES RÉCOMPENSÉS. MATINÉES
DE SYLVINA


« Débarrassé de l’abbé (continua mon neveu), je sortis pour quelques emplettes. D’anciens camarades de la maison du roi, qui se trouvaient au Petit-Dunkerque[1], m’emmenèrent… — Chez des filles ? interrompis-je. — Point du tout, chère comtesse ; à la Râpée, où nous mangeâmes une matelote ; ensuite aux boulevards, d’où, après un petit spectacle, nous vînmes faire au Palais-Royal un souper totalement masculin. Vous chercheriez vainement à mordre, car à minuit j’étais de retour. — À la bonne heure ! Poursuivez.

« Pendant qu’on arrangeait mes cheveux, votre cocher monta. « Monsieur, me dit-il, vou-

  1. Magasins de marchandises anglaises, fameux à Paris, avant d’être éclipsé par celui de l’illustre Sickes.