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ON JOUE DE SON RESTE.


connaissante envers le quadrupède qu’avait anobli son caprice, l’a fait exister de la manière la plus agréable jusqu’au dernier instant, quoique depuis longtemps il ne fût plus bon à rien. La petite folle avait absolument voulu se donner le ridicule de faire mettre feu son âne sur le tapis à la séance que nous décrivons.

3o L’on publia les retraites volontaires de mesdames de Vaginasse, de Confourbu, de la Babinière et de Foutenun. Ces dames, charitablement averties qu’il était question de les déclarer invalides, avaient généreusement envoyé leur démission.

4o On lut des avis par lesquels messieurs de Bondoncourt et de Molengin[1] étaient priés de retirer leurs fonds et leurs personnes, l’ordre féminin ayant témoigné que leur adoption, forcée dans le temps par la faveur, n’avait été justifiée par aucun service agréable, loin de là !

5o On lut une circulaire qui signifiait à messieurs de Fornicault, Baudard (frère du directeur de madame de Montchaud), Loup-

  1. Frère cadet du vicomte cité dans le Diable au corps : il chassait de race.
13.