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consistent à publier et faire cognoistre à un chacun l’affection que l’on porte aux livres, et le grand desir que l’on a de dresser une bibliotheque : car cette chose estant commune et divulguée, il est indubitable que si celuy qui a ce dessein est en assez grand credit et auctorité pour faire plaisir à ses amis ; il n’y aura aucun d’iceux qui ne tienne à faveur de luy faire present des plus curieux livres qui tomberont entre ses mains, qui ne luy donne tres-volontiers entrée dans sa bibliotheque, ou en celles de ses amis, bref qui n’ayde et ne contribuë à son dessein tout ce qui luy sera possible : comme il est fort bien remarqué par ledit Richard De Bury en ces propres termes, que je transcris ; d’autant