Page:Nau - Hiers bleus, 1904.djvu/41

Cette page n’a pas encore été corrigée


Les murs blancs. et mon cœur qui semble se fermer.
Des voix. et les lourdes ailes d’azur des orgues.
Et c’est le vague bleu de la mer

Immense et trouble où le navire vogue

Sous la lumière hostile et dure du Nouveau.

Des plages

Inquiétantes en l’énorme du Beau

Concentrent l’Etrange épars au large
Et si craintivement espéré

Après les claires splendeurs barbares
La vaste houle engloutissante des forets
M’absorbe en sa nuit d’or vert qui se moire
De vols de flamme sourde et de renets captifs.

L’IMAGE

Pour E. rM