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ment enquiquinants !… Rarement méchants, par exemple. C’est pas comme les maladies noires que je vous montrerai dans une autre section. Là y a pas de mal plus dangeaireux. ’Y en a que je vois pas actuellement, qui sont de la bonne catégorie mais moins satisfaits et qui n’aiment pas les autres. Ils viennent rarement par ici, bien qu’ils appartiennent à la cour. Ils préfèrent un petit jardin de moins d’espace qu’est là-bas derrière et qui « communique » avec une belle pièce qui leur sert comme de clubre, de cerque, comme on dit. ’Y sont que cinq en tout. Nous les appelons les Philosophes vu qu’y en a un qui a été médecin « reçu et de pratique » ; deux étaient avocats ; un autre « a fait » l’ « agteur de théâtre » et le dernier, le plus embêtant, on dit qu’il écrivait des « feuilletons de pouésie » et aussi d’histoires d’aventures pour les journaux et autres

— Tiens, un confrère !

— … C’est-y que vous voulez les voir ? ’Y a pas à sanger de quartier.

Certainement, je veux les voir ! Je crois que je sympathiserai plus facilement avec ceux-là qu’avec les Mahatmas timbrés pour lesquels je suis trop egzitè.

Cette fois pas de portes closes, pas de serrures. Une grande salle s’ouvre sur l’un des préaux. Nous la traversons, médiocrement charmés par des senteurs aigres ou fades qui m’écœurent même un peu. C’est le réfectoire des « bons apôtres » de la