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Bouffard et n’as-tu pas seusi que l’austère Mme Robinet, témoin de ta vaillance, te regarde comme un bien agréable scélérat et que tu n’aurais qu’un signe à faire… Hein ! cette beauté vénérable ! — Tu n’es pas tenté ?

— Tais-toi, pourceau !

— Je vais me taire dans un instant. Mais réfléchis un peu. Suis-je, après tout, un être si monstrueux ? Je suis un bon camarade, moi ! Je n’ai pas honte de toi comme toi de moi (!!) Je suis un frère !

— Eh bien alors laisse-moi t’oublier un peu.

— Bon ! Je vais faire un tour d’une semaine ou deux. Suis-je gentil ? Je vais aller revoir ton fameux Paris où j’ai passé récemment quelques si bons jours et quelques si bonnes nuits, t’abandonnant à Vassetot et aux gracieusetés de l’adorable Bid’homme. (Je ne t’avais pas raconté cela !) Ce que j’aime, moi, dans ton Paris, c’est le quartier Maubert, et encore plus le théâtre de l’Ambigu. En voilà un théâtre ! Je me sens chez moi, — là !… Et à la sortie, hé ! hé ! on peut se « mal conduire » même lorsqu’on n’est qu’un simple corps astral. Ni vu ni connu ! Connu, si ! pourtant ! (Ou du moins soupçonné !) J’ai procuré quelques rêves plutôt… accentués et médiocrement tristes à diverses jolies « dames galantes », par extraordinaire inoccupées. Les bourgeoises ! J’en ai essayé aussi, — mais c’est beaucoup moins bien !

» Si je n’étais pas comme à l’école, chez toi, je