Page:NRF 8.djvu/589

Cette page n’a pas encore été corrigée

LE PUITS d'azur 583

��II

��Le pommier léger, sous F azur. Découpe sa forme penchante.

— Ton cœur est frémissant et sûr Et je vois ta main rayonnante. . .

Mon regard ne va pas plus haut Que ta douce robe de toile.

— Sous le pommier luisant et beau Passe la brise à pleines voiles !

Vâme se gonfle d^une ivresse Qui vient du large bord des cieuXy Et chavire et tremble en caresse Dans tes deux yeux silencieux. . .

Voici que le ciel se couronne. Au dessus du pommier penché. Des ramiers, en ronde, qui volent.. Cest un jour de suavité !

Au bord de V herbe, dans les roses ^ Flotte un parfum de ciel en fleur Et voici tes mains qui se posent. Frémissantes, contre ton cœur...

�� �