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��POEMES

��SOIR D ORAGE

A André Ruyters

Une heure meurt^ une heure est née

Dam la vieille maison sonore

Aux hauts corridors clairs que tu connais.

'Je t'écris dans la torpeur montante.

Par Vinterstice des volets^

Je vois le fouillis des arbres^

Et par-dessus^ le ciel dur qui vibre.

Les peupliers sont immobiles^

Que f aime à voir courir comme Peau des ruisseaux.

��— C^est ici la maison de notre enfance^ Oïl chaque chose est à sa place^ Le linge^ orgueil de ma m^re pensive^ Soigneusement rangé dans les armoires Avec des sachets de lavande et de mélilot.

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