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TU ES,... MON AME ! 39

Vents^

Noirs convoyeurs des nueSy

Vers les aubes inconnues^

Soulevez^ soulevez — est-ce un si lourd fardeau ? —

Cette âme toute veuve en son charnel tombeau ;

Portez-la^ souffles funéraires^

Jusqu'à ce ciel qui est si doux a voir

Quil ne peut plus^ le coeur qu^a ravi sa lumière.

Renoncer à r espoir.

Mais es-tu digne encore^

Cœur trouble^ cœur trop vite incliné. . . vers la mort ?

Quel envol? Quelle force d^ essor ?...

— Morte la joie y la sainte Joie ! — Est-il en toij

Arc handéy ftiche prisonnière^ Rien ?

— que désir de retourner à la poussière !

— Elle ira. . .

Sur vos dures faces aveugles^

MurSy geôliers éternels

Contre lesquels^ déjày

Tant de désirs^ tant de vols d^ aigles

Ont vainement battu de Pailey

Ses mains chercheront^

Son haleine soufflera

Anxieusey et son front y

— Ce front humain, comme vous haut et droit — Frappera.

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