TU ES,... MON AME ! 37
Ety tandis que tes yeux suivent d^un vain regret
La fiiite des rayons sur tes bras élevés
Oti le cruel baiser de V astre agonisant
Mêle à tes veines bleues un flux rouge de sang.
Tu trembles à sentir F ombre fourbe.
Oit r impossible éden de ton songe s^eflondre.
Glisser à tes genoux, à tes flancs restés vierges.
Au doux golfe de tes seins tièdes
La caresse de ses mains lourdes.
Trop pure, dans Pexil du triste crépuscule. Et meurtrissant ton front de ta gerbe fanée. Tu restes, — cependant que r éternel mirage S'unifie et recule
fusquà nêtre au mur froid de r horizon terni Quun macabre et peut-être ohschie charbonnage,
— dénuée !
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��Tu brûleras, mon âme, ardent autel. Tu brûleras ce cœur qui n^a su que souffrir. Tu brûleras ma chair qui ne sait que mourir Et ce monde si beau qui nest pas étemel !
Esprit tu souffleras sur ces cendres éteintes Pour que, les yeux fermés à V Axur obscurci. Et V ombre dans ma gorge étouffant tous mes cris. Rien ne reste debout de ces idoles feintes.
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