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REVUES 909

ferveur comme des alliés naturels, sachant leur parler de la tradition, du génie national, des maîtres morts, des obligations morales de leur caste, et capables de baliser les grands courants impétueux de la production. C'est par la reconstitution de quelques cercles d'intimes et de fidèles étroitement solidaires que l'opinion, déroutée et démoralisée par la réclame, retrou- vera de la cohérence et de la force, comme au temps où la grande presse n'existait pas, et où quelques penseurs suffisaient à rallier tous les talents à une doctrine, expression intégrale et pure du génie de la race. "

��L'avant-dernier numéro de l'Œ^er^, publication mensuelle se rattachant à l'entreprise dramatique de M. Lugné-Poé, con- tient, avec des illustrations de Dresa, Segonzac, Boussingault, René Piot et Paul Iribe, une note de M. Lucien Marel sur Georges Ancey, de courtes études de M. Paul Grosfils sur Bernard Shavv et de M. Jens-Pedersen sur Herman Bang, un article de M. Jean-Jullien, les Attractions^ dont voici la judicieuse conclusion :

" En débarrassant une œuvre dramatique de toutes les super- fluités dont on l'entoure aujourd'hui : décor, mise en scène, costumes et toilettes, vedettes vraies ou fausses, musiques, danses, etc. on est surpris de voir le peu qu'il reste. — Il est juste de dire que l'attention éparpillée n'en pourrait saisir davantage. — Sans retourner aux formes abolies, souhaitons donc l'avènement de la pièce moderne simple et forte qui toute seule soit une attraction. "

��A la suite de l'audition donnée aux Concerts Colonne des Tableaux Symphoniques inspirés à M. Ernest Fanelli par le Roman de la Momie de Théophile Gautier, M. Pierre Lalo écrit dans le Temps :

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