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LE THEATRE 887

qui valent mieux que cela et sur lesquels il sait une foule de choses dont il ne lui convient pas de nous parler pour cette fois. De là cette impression d'abondance, et cette action directe d'homme à homme qu'a le personnage fictif sur le spectateur. M. Antoine a monté la pièce presque intégralement. Il a reculé devant les scènes de la fin, devant le lâche meurtre d'Hector par Achille. Peut-être bien le public n'en eût-il pas toléré la hardiesse. Quatre siècles sont écoulés et cette pièce a gardé tant de force qu'on n'ose encore la jouer tout entière. Y a-t-il une plus haute démonstration du génie ?

Jean Schlumbergek.

��D'une lettre que m'écrit M. Hamon, le traducteur de Bernard Shaw, j'extrais les lignes suivantes :

" Vous demandez ce que signifie traduction faite sur Pinstance de Pauteur. Cela signifie simplement que c'est Bernard Shaw qui nous a demandé de traduire ses œuvres. C'est lui qui tient à cette formule, parce qu'il tient à endosser la responsabilité de nous avoir choisis comme traducteurs...

Cest lui qui a bâti le château de Chenonceaux pour Rockfelkr. Cette altération du texte est de Bernard Shaw lui-même. D revoit la traduction française et en la corrigeant, modifie parfois son texte. "

Dont acte. J. S.

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