PASIPHAE 531
PASIPHAÉ
immoèiU, les yeux au loin
Il e%t la mery le large^ Vhorizony Dédale ;
Paventurey la gloire ;
rinconnu affronté dans la tempête ;
la vie non acceptée^ la vie conquise
et qu'on façonne ^ S pétrisseur de terre,
de tous les éléments ravis aux sorts ;
Il est le mépris et le meurtre,
le geste qui viole la victoire,
il est la Guerre !
où s* anoblit jusqu à la honte :
il est le crime bienfaisant....
Mon grand désir, c'est lui
..ou tout autre qui le surpasse. . .
DÉDALE qui la contemple Tu es belle comme une aube orageuse, comme le vent de mer qui monte dans le matin !
PASIPHAÉ
se retournant du seuil du portique Toi, vous. Dédale ! j^ aurais pu croire en vous, songeant : il conquiert, à toute heure, une heure de la vie qui sera ; sa pensée crée la forme des choses à venir ; non pas coordonnant, comme Minos, réalisant au geste de l'ordre un bonheur possible et prévu ; mais balayant d'un souffle printanier la plaine monotone de la vie.
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