HYMNE AU SOLEIL 389
Que r arbre te devait sa parure, la fleur.
Sa teinte dégradée. Le peintre et le poète, à la fois la couleur.
Et la forme, et l'idée ;
Que ton éclat. Soleil ! aux flacons rehaussait
Le rubis des vins riches Et que ton or. Soleil ! luisait et se fonçait
A la croûte des miches ;
��Que ton bienfait, de r homme au végétal passant.
Emplissait la nature. Toi, la Cellule, et l'Œuf, et la Sève, et le Sang,
O toi, la Créature !
��Et de même quun bois desséché qui se tord Sous Faction de la flamme
D'une clarté soudaine embrase V âtre mort. Soleil ! Dieu de mon âme.
��Je me suis répandu, f ai conjuré le deuil.
Chassé les ombres vaines. Tout au bonheur de vivre et de luire, à l'orgueil
De t' avoir dans mes veines !
Henri Deberly.
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