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l'annonce faite a marie 371

Et quand j'aurais cent enfants, ce ne serait pas ma petite Aubaine.

VIOLAINE, — Accepte, soumets-toi.

MARA. — Violaine, tu le sais, j'ai la tête dure. Je suis celle qui ne se rend pas et qui n'accepte rien.

VIOLAINE. — Pauvre sœur !

MARA. — Violaine, c'est si doux, ces petits, et cela fait si mal, cette cruelle petite bouche, quand elle vous mord dedans !

VIOLAINE, caressant le visage. — Comme son petit visage est froid !

MARA, à voix basse. — // ne sait rien encore.

VIOLAINE, de même. — // n'était pas à la maison }

MARA. — Il est à Rheims pour vendre son blé. Elle est morte tout d'un coup, en deux heures.

VIOLAINE. — A qui ressemblait-elle .?

MARA. — A lui, Violaine. — Elle n'est pas seulement de moi, elle est de lui aussi. Ses yeux seulement sont les miens.

VIOLAINE. — Pauvre Jacquin !

«pIARA. — Ce n'est pas pour t'entendre dire : uvre Jacquin ! que je suis venue ici.

VIOLAINE. — Que veux tu donc de moi }

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