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NOTES 819

une sorte de Gomorrhe ; ils sont tous excellents de cœur, de fond chrétien et sans malice... Mais ils ne fréquentent plus guère l'église; ils sont non pas hérétiques, païens, mais frondeurs, trop mal pratiquants, trop peu orthodoxes. Ainsi le large fait humain devient fait clérical : c'est une histoire de clocher ! et on se trouve d'autant plus déçu de la trouver si étroite que M. Barrés nous l'a annoncée plus forte et plus ample. On lira la préface avec admiration : son romantisme est adorable.

�� ��Nous recevons la lettre suivante : Monsieur,

La Nouvelle Revue Française devrait bien protester contre le sans gêne de M. Georges Duval qui vient de donner une édition illustrée française de M. Pkkzcick pompeusement dénommée traduction, où il a châtré le texte original à sa fantaisie.

Ce volume comprend 172 pages en gros caractères format gr. in-8 carré, — le papier très épais peut donner illusion à l'acheteur : le volume a près de 5 centimètres d'épaisseur — tandis que dans l'édition Hachette, les deux vol. in- 12 ont plus de 300 pages chacun, en texte compact.

Je m'étais réjoui à la pensée de lire enfin un ouvrage de Dickens dans une édition française convenable et j'ai été désa- gréablement surpris — d'autant plus que le volume est marqué 25 fr. — en voyant qu'il s'agissait d'une adaptation ou d'un recueil d'épisodes.

Il me semble qu'on pourrait traiter avec moins de désinvol- ture une œuvre comme celle de Dickens.

Croyez etc.

François Bellet.

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