l'otage 235
MONSIEUR BADILON. — Sygne, mon enfant, m'entendez-vous ?
(Longue pause. Mouvement de pau- pières)
MONSIEUR BADILON, //«j^^j. — M'en- tendez-vous ?
SYGNE. — Que dit le médecin ?
MONSIEUR BADILON.— Ma fille, réjouis- sez-vous.
SYGNE. — C'est donc la mort qu'il m'an- nonce }
MONSIEUR BADILON. — Le temps de votre épreuve est fini.
(Elle commence son mouvement familier de la tête et ne peut achever)
MONSIEUR BADILON, prêtant V oreille. — "Plus de joie... " Que dites-vous.? Ne remuez pas ainsi la tête. Vous rouvrez votre blessure.
Que dites- vous . "Plus de joie,... plus de sang "... (Il répète)
" Plus de douleur pour soufirir, plus de joie pour me réjouir ".
(Se parlant à lui-même) Tout est épuisé.
Mais vous allez au ciel et moi je reste dans la désolation.
�� �