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d’office et de figurantes de revues. Comme il s’était résigné à vivre, il prit le parti de copier leur style, et peut-être même l’a-t-il parodié dans ce qu’il a de « bien parisien », c’est-à-dire d’artificiel et d’argotique. Il aurait mieux fait de vendre sa plume à quelque parvenu du feuilleton, ou de s’abriter sous un pseudonyme. Mais les Muses l’ont rappelé à elles, pour qu’il ne devint pas glorieux par nécessité chez les Piérides, autrement dit les putains et les couturières.

FERNAND FLEURET

CEUX QUI REVIENNENT, par Marie Gevers (La Renaissance d’Occident, Bruxelles).

Le personnage qui fait l’unité de ces souvenirs d’enfance, ce n’est pas le conteur lui-même, c’est une vieille maison flamande, hantée par toute sorte de fantômes. Point de récit à proprement parler, mais l’évocation d’une atmosphère familiale, toute chargée de la présence des revenants et des disparus. Comme jadis Til Ulespiègle, l’âme du brigand Guldentop, mort il y a cent ans, joue de mauvais tours aux vivants et s’amuse à épouvanter les servantes. Plus tard cette fantasmagorie enfantine est remplacée par une autre, celle qu’introduisent dans la maison des oncles et des tantes pleins de fantaisie, en qui le spiritisme a trouvé des adeptes tervents. Ces originaux, ces charmants maniaques sout dessinés de quelques traits sobres et justes. La langue de ce livre est ferme, bien en chair, dans la meilleure tradition flamande. {{droite|jean schlumberger

VERS L’OUEST par Constantin Weyer (Renaissance du Livre).

Pourquoi ce récit d’aventures et de vie canadiennes n’a-t-il pas eu l’éclatant succès des romans de Pierre Benoît et de Maria Chapâclaine ? Il le méritait, comme il mérite par sa probité, sa sincérité, sa verdeur et son humour, l’estime des lettrés. {{droite|benjamin crémieux