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Les haï-kaïs sont des poèmes japonais de trois vers ; le premier vers a cinq pieds, le second sept, le troisième cinq.
est difficile d’écrire plus court ; l’on dira : moins oratoire. La poésie japonaise de treize siècles tient, à peu près, dans ces miettes.
Basil Hall Chamberlain les appelle épigrammes lyriques. « Lucarne ouverte un instant », dit-il, ou « soupir interrompu avant qu’on l’entende ». De toute manière, ce sont des poésies sans explication.
Paul Louis Couchoud a su les traduire[1].
Le haï-kaï est pittoresque, ou bien mystique. Voici le canard sauvage :
Il a l’air tout fier
D’avoir vu le fond de l’eau
Le petit canard.
- ↑ Dans : Sages et poètes d’Asie (Calmann-Lévy, édit.)