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SAINT LOUIS, ROI DE FRANCE - l'jT

C'est moi qui panserai ton cheval pendant que tu fais oraison.

Tout le monde n'a pas un roi comme nous, c'est un Ange qui porte la couronne !

Dans son armure d'or pâle svelte et mince ainsi qu'un saule en automne.

Comme il est malin tout de même, notre Roi, et comme il sait y faire ! et je n'en reviens pas que ce soit moi à sa droite qui sois en train à grands tours d'épée de montrer aux mécréants

Sur l'arène de Mansourah la manière dont on sait faire les hommes à Orléans !

Tant que Louis sera notre Roi, il y aura de l'ouvrage pour 'les militaires.

Il n'y a pas de repos pour la France tant que la sainte volonté de Dieu reste à faire !

Et si parfois j'ai de la peine et si mon cœur est lourd à cause de ceux que je ne reverrai plus avant de mourir,

Tourne un peu le visage vers moi, beau Seigneur, et je serai assez récompensé par ton sourire !

Et de même que jadis quand il achevait la France^ lui et ses barons tout autour.

Nous le suivions dans le splendide éclaboussement de la flmge sous le joyeux soleil de Taillebourg,

Ainsi quand il s'est retourné vers nous déjà vieux, la main sur la croupe de sa bête.

Notre regard a soutenu le sien aussi ferme, le matin de cette bataille, là-ba«, dont on savait d'avance que ce serait une défaite.

Mais puisque ce fut pour nous-mêmes si amer avant

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