Page:NRF 14.djvu/792

Cette page n’a pas encore été corrigée

786 LANOUVELLE REVUE FRANÇAISE

Pères profonds^ têtes inhabitées.

Qui sous le poids de tant de pelletées,

Etes la terre et confonde^ nos pas.

Le vrai rongeur, le ver irréfutable.

N'est point pour vous qui dor7ne:{ sous la table.

Il vit de vie, il ne me quitte pas !

��Amour, peut-être, ou de moi-même haine ?

Sa dent profonde est de moi si prochaine.

Que tous les noms lui peuvent convenir !

Je sens qu'il voit, qu'il veut.,. Il songe, il touche !

Ma chair lui plaît, et jusque sur ma couche,

A ce vivant je vis d'appartenir !

��Zenon ! Cruel Zenon ! Zenon d'Elée ! M as-tu percé de cette flèche ailée Qui vibre, vole, et qui ne vole pas ? Le son 7n enfante et la flèche me tue ! Ah ! le soleil /... quelle ombre de tortue Four l'âme, Achille immobile à grands pas I

��Non, non !... Debout ! Dans l'ère successive /.. Briseï, mon corps, .votre forme pensive, Buve/^, mon sein, la naissance du vent ! Une fraîcheur, de la mer exhalée. Me rend mon âme.., O piiissaiice salée!... Courons à l'onde en rejaillir vivant !

�� �