Page:NRF 14.djvu/789

Cette page n’a pas encore été corrigée

LE CIMETIÈRE MARIN 78 J

Lame exposée aux torches du solstice,

Je te soutiens, admirable justice

De la lumière aux armes sans pitié !

Je te rends pure à ta place première !

Miroir d'un jour !, . . Mais rendre la lumière

Suppose d'ombre une morne moitié !

��Beau ciel, vrai ciel, regarde-moi qui change !

Après tant d'orgueil, après tant d'étrange

Oisiveté, mais pleine de pouvoir,

Je ni abandonne à ce brillant espace.

Sur les maisons des nwrts mon ombre passe.

Qui m'apprivoise à sonjrêle mouvoir.

��O pour moi seul, a moi setd, en moi-même, Auprès d'un cœur dont je suis le poème. Entre le vide et révénement pur. J'attends l'écho de ma grandeur interne, Amère, sombre et sonore citerne. Sonnant dans l'âme un creux toujours futur l

��Fermé, sacré, plein d'un feu sans matière.

Fragment terrestre étonnant la lumière,

Ce lieu me plaît, dominé de flambeaux.

Composé d'or, de pierre et d'arbres sombres,

Où tant de marbre est tremblant sur tant d'ombres,

La mer fidèle y dort sur mes tombeaux.

�� �