POÈMES ' 529
Ou qu'en ses clochetons étale L'obtuse tour si près du ciel familiale. Traits purs, gestes ouvrés , doux éclats fugitifs, Rires conclus un jour dans d'étranges motifs, Garde ingénue autour de cette cheminée Qui semble dissiper l'effort d'une journée En son corps haut que ceint le placard aux secrets, Fous sere^ donc témoins des oracles livrés Chaque jour maintenant par sa voix qui me touche, L'arche de sa chaussure ou le goût de sa bouche! O périples d'amour que par elle je fais Dans les transports lointains et les songes parfaits De tous siècles qu'unit l'heure commanderesse Qui se révèle au repos d'or de l'allégresse ! O clef du monde ici, port de silence et d'art, Aire complice au crible pur de son regard !
��LES JOUEURS DE CARTES
Le roc est escarpé comme un récit très vieux.
Le roc au genêt pur éclatant vers les deux
Porte à son faite étroit soustrait aux brumes l'heure
Aérienne en sa promesse intérieure
Où se complaît le bourg le dimanche au matin ;
Vide est la rue, et dans la cour aux portes basses
L'eau court avec un bruit qu'on dirait clandestin ;
Sur la terrasse humide un chat passe et repasse ;
La fenêtre, sur un abîme de hasard,
Laisse entrevoir à peine ainsi qu'en l'eau dormante
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