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��LA GUERISON SEVERE

PREMIÈRE PARTIE.

LE VOYAGE, LES INSCRIPTIONS

Je na'î pas cessé de suivre ma pensée^ depuis le commence- ment de cette maladie. Même il est surprenant quelle soit restée pareille à elle-même^ quand mon corps changeait telle- ment : elle me surprend aujourd'hui ou je la dtçine aussi vite qu'il arrivait les premiers jours, lorsque à mon arrivée dans ce village nouveau — et qucy pris de fièvre, je m'arrêtais chaque jour davantage de découvrir — le jardin de pois, le portail et ce toit de pierres à travers la fenêtre diminuaient pour moi. Je remarquais mieux à mesure les histoires ou je me trouvais,

  • *

Voici la principale de ces histoires (je l'ai conservée, je pense, deux jours) : le docteur avait bien emporté, sur notre bateau, d'assez grands blocs de glace. Mais ces blocs avaient été mis à prendre dans des tonneaux, ils étaient exactement ronds, de sorte que le timonier s'exer- çait avec eux chaque soir au lancement du disque. Ils fondirent, ou devinrent sales. Un soir, un disque mal jeté me frappa au front.

A présent, ils étaient juste assez grands pour que le docteur et moi pussions avec eux jouer au jacquet. Cer-

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