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��NOTULES

��Chez les passants, par Villïers de risle-Adam. (Georges Crés,

3 fr. 50-)

Ce volume n'ajoute pas grand'chose à l'œuvre ni à la gloire de Villiers de l'Isle-Adam. Il est composé d'articles de jour- naux, qui ont perdu leur raison d'être et presque tout leur intérêt avec leur actualité ; de fantaisies humoristiques qui sont fort inférieures à Tribulat Bonhomet ; d'un morceau de grand style, comme Villiers en savait composer, Hypermnestra ; de quelques vers pleins et sonores :

Flottez, acres senteurs de V herbe après V orage.

Mais aujourd'hui ^^ Sîgefroid r impertinent^ extase moderne, étude de style dans le goût du jour, " nous laisse froids. On connaissait par la Nouvelle Revue les Lettres h Baudelaire écrites ea < 1861 et 1862 qui complètent le recueil ; mais on est heurei de les y retrouver. " Quand j'ouvre votre volume le soir, écri Villiers, et que je relis vos magnifiques vers dont tous les me sont autant de railleries ardentes, plus je les relis, plus je trom à reconstruire. Comme c'est beau ce que vous faites ! . . . C'< royal, voyez-vous, tout cela. Il faudra bien que tôt ou tard oï en reconnaisse l'humanité et la grandeur, absolument." Et pli haut : " Quand je pense que je n'ai pas répondu l'autre soir M. R.... lorsqu'il me demandait ce que vous aviez créé Qu'entendez-vous par créer ? Qui est-ce qui crée ou ne cr^ pas ? Que signifie cette chanson et ce refrain d'avant le déluge!

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