ayant déjà un grand frère, une sœur de vingt ans, alors que sa mère n’attendait plus d’autre enfant, il a été comme le rayon de soleil de l’hiver, le benjamin choyé, aimé, gâté, oh ! combien ! »
Et la vieille dame, visiblement heureuse de revivre les années envolées, poursuit :
« Il y avait huit femmes dans la maison de Julien : sa mère, sa grand’mère maternelle, la sœur de sa mère, sa grand’mère paternelle, une tante, une vieille tante, Rosalie et la fille de cette dernière. C’était patriarcal ; tous vivaient unis et entouraient Julien de soins.
« Quand je l’ai vu pour la première fois, il avait huit jours, il était joli, il était délicieux. Nous étions toutes en admiration devant ce bébé.
« Ce que je vous dis là ne vous intéresse peut-être pas, mais c’est plus fort que moi, quand je parle de lui il me remonte du cœur tous ces menus souvenirs. »
Et, comme j’assure Mme Lieutier que je prise fort, au contraire, ces petites anecdotes dont