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AVANT-PROPOS




Un contemporain, M. Louis Dimier, a écrit : « Le journaliste, on ne le lit qu’une fois, et sa parole, quoique écrite, n’en est pas moins éphémère que celle de l’orateur. »

C’est peu consolant pour ceux qui, tous les jours, jettent au public, parfois indifférent, des centaines de feuillets sur les événements qui se déroulent, sur les hommes qui passent, sur les mille et un actes de cette comédie parisienne qui se joue du matin au soir. L’auteur de ces quelques « Notes et Souvenirs » ne saurait avoir la prétention d’échapper à la règle commune et sauver de l’oubli ces lignes ra-