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D’UNE PARISIENNE

Le reportage !

Mais si vous vous êtes donné la peine de conquérir vos brevets — ce qui n’est pas indispensable, mais n’est pas négligeable cependant, — si vous avez appris votre littérature ailleurs que dans les parlotes, derrière les portants de coulisses, ou dans les commérages entre deux visites à Mme Chose et à Mme Machin, vous saurez que, de toute la littérature du passé, ce qui surnage sous des formes diverses, ce sont surtout — j’allais même écrire exclusivement — les œuvres des reporters.

Voulez-vous que nous passions en revue, dans ma bibliothèque de journaliste, les étagères où les grands annalistes sont classés, par rang de date, comme des portraits d’ancêtres dont on n’atteindra jamais la haute taille, mais qui sont un encouragement tout de même à continuer un genre qui a fourni de merveilleuses pages ?

Tenez, voici le vieil Hérodote, avec son histoire devant laquelle les savants se pâment. Cette histoire du solitaire de Samos est un re-