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NOTES ET IMPRESSIONS

croissant, l’abbé Valadier dans un beau mouvevement d’apôtre s’écrie :

— Il faut ne voir dans l’homme qu’un chien dont le corps est fini lorsque la machine de

M. Deibler a fait justice, pour s’élever contre un châtiment, qui, au point de vue religieux, purifie l’âme du coupable et lave son forfait.

« À ce moment terrible, les plus infâmes criminels sont transfigurés par la religion. C’est la peur, disent d’aucuns. Qu’importe le sentiment qui les agite, pourvu qu’ils se repentent !…

Le prêtre, le regard au ciel, semble évoquer la mémoire de tous ceux qu’il a préparés à mourir.

Je ne désirais esquisser qu’une simple silhouette de celui qui, par sa profession, est comme le collaborateur de M. Deibler, et les hasards de la causerie me fournissent une quasi-confession ; d’un homme tel que l’abbé Valadier elle ne manque pas de valeur.