Page:Néron - Notes et impressions d'une parisienne, 1914.pdf/121

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
101
D’UNE PARISIENNE

avec un « floc » sinistre dans la boîte de son, tranchées par le lourd couteau de M. Deibler.

Que de sang, grand Dieu ! depuis sa première exécution en 1878, celle d’un nommé Laparade, jeune bandit de vingt ans, qui avait tué son père, sa mère et sa grand’mère à coups de fusil, jusqu’au champignonnier Carara, le brûleur de cadavre, qui fut son dernier exécuté !

Après l’homme qui, au nom de la société, châtie, me voici chez celui qui, au nom de Dieu, absout et pardonne.

M. l’abbé Valadier, très affable, avec un beau visage grave, un peu austère, me reçoit dans son petit salon, dont les murs sont ornés de vieilles gravures pieuses et de photographies.

Il commence tout d’abord par me déclarer qu’il n’a pas du tout compris la campagne menée contre M. Deibler lors de l’exécution de Carara.

6.