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chemin actuel, conduisant à Glausen, est bouclé de maisons des deux côtés et ne laissait que quelques vides sur le côté droit.

Le second conduisant vers le plateau, en a quelques-unes à gauche en descendant, par-ci par-là une à droite.

Il y en a plusieurs en descendant du plateau vers l’Alzette, où un chemin semble avoir conduit ; ces maisons, exceptées celles bâties sur la pente, regardent l’Alzette.

Entre cette dernière rangée de maisons et le plateau supérieur se trouve encore un pâté de maisons.

En sortant de la partie bâtie au bout du chemin du milieu, on longeait à gauche le mur d’enceinte pour aller vers la chapelle de St-Mathieu au Pfaffenthal, en passant par le pont vers l’église de Pfaffenthal : on longeait à droite le même mur pour venir à un double pont sur l’Alzette, l’un sur un bras de la rivière, l’autre sur celle-ci même. On voit une seule maison bâtie à Glausen, de l’autre côté de la rivière, très près du pont.

En passant le pont, on avait à droite un chemin qui longeait l’Alzette, en suivant assez exactement l’ancien cours ; ce chemin conduisait vers le Grund et l’on entrait par la porte près de l’eau, l’autre à gauche conduisait vers le château de Mansfeld, pour de là suivre la courbe de la côte, longer celle-ci et entrer au Pfaffenthal.

On voit le chemin qui conduit auprès l’autre vers le Weimershof. Le château se trouve à droite du chemin venant de Clausen ; à gauche est une église, plus loin une chapelle.

Grund.

La descente du Grund était la même que celle d’aujourd’hui. Les deux côtés sont ornés de maisons ; les façades à gauche suivent la courbe sans interruption, non seulement jusqu’au n° 4, mais jusqu’au milieu du bâtiment des prisons, dont elle coupe le corps principal jusqu’à la 3e cour. À ce point se trouve l’origine du chemin qui monte vers le plateau du Saint-Esprit, en suivant les rochers. Il est probable qu’un escalier était entaillé dans le roc.

Au delà des prisons, la rue de Thionville n’a pas subi de changement. L’îlot formé par le bras de l’Alzette était beaucoup plus restreint et n’allait pas au delà du n° 6 de la rue Plaetis.