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Irus.
Quoi ! vous sortez de table, et vous ne fumez pas ?
Silvio, embrassant Laërte.
Ô mon père ! ô mon duc ! Je ne puis faire un pas.
Tout mon être est brisé.
(Ninon et Ninette paraissent.)
Irus.
Ninon, ma barbe est fraîche, et je vais t’embrasser.
(Ninon se sauve. — Irus court après elle.)
Laërte.
Ne sauriez-vous Irus, dîner sans vous griser ?
(Ils sortent en se promenant.)
Scène IV.
NINETTE, restée seule, FLORA.
Ninette.
Où cours-tu donc, Flora ? Mon Dieu ! la belle chaîne !
Voyez donc ! — les beaux glands ! Qui t’a donné cela ?
Ninon, accourant.
Voyons ! laisse-moi voir. — Ah ! je suis hors d’haleine.
Quel sot que cet Irus ! — Tu l’as trouvé, Flora ?
Le beau collier, ma foi ! Vraiment, comme elle est fière !
Flora, à Ninon.
Je voudrais vous parler.
(Elle l’entraîne dans un coin.)
Ninette.
Flora, à Ninon.
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