Laisse-nous, ne dis mot, et va tout préparer.
- Germain sort.
Maintenant, Valberg, il faut que je vous quitte, pour retourner chez M. Duplessis, prendre les lettres de la cour. Je n’ai que deux mots à vous dire : songez, mon neveu, que notre voyage n’est point une mission ordinaire, et que, selon l’habileté que vous y déploierez, votre avenir peut en dépendre.
Hélas ! je ne le sais que trop.
Il faut donc que vous me promettiez de tenter sur vous-même un effort salutaire, de vaincre ces petites distractions, ces faiblesses d’esprit parfois si fâcheuses, afin de conduire sagement les choses.
Oh ! pour cela, je vous le promets.
Sérieusement ?
Très sérieusement.
Allez donc achever de donner vos ordres. Il est six heures moins vingt minutes ; je vais chez M. Duplessis ; ce n’est pas loin ; je serai de retour pour le dîner. Allons, vous me promettez donc de suivre en tout point