Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies II.djvu/416

Cette page a été validée par deux contributeurs.


8. page 374.
Un bois. — Une petite maison à droite.
Van Buck.

Encore une lettre ? c’est trop fort.

Valentin.

Oui, une autre, et dix s’il le faut. Puisque cette maudite baronne a éventé mon rendez-vous, il faut bien en donner un autre, et j’attends ici la réponse. Holà ! hé !

Un garçon d’auberge.

Est-ce que ces messieurs nous feront l’honneur de dîner ici ?

Valentin.

Non ; donnez-nous tout bonnement du champagne, si vous en avez.

Van Buck.

Ils auront un vin détestable, un vinaigre affreux.

Le Garçon.

Pardonnez-moi, nous avons ici tout ce que vous pouvez désirer.

Van Buck.

En vérité ! dans un trou pareil ! c’est impossible ; vous nous en imposez.

Le Garçon.

C’est ici le rendez-vous de chasse, monsieur, et nous ne manquons de rien.

Valentin.

Allons ! mon oncle, un peu de fermeté.

Van Buck.

Sois-en certain, je ne te quitterai pas ! j’en jure ! etc.

(Suit la scène i de l’acte III, jusqu’à ces mots : « Ma bien-aimée m’appartiendra. » )