s’abaissent sur moi avec ce regard qui me transporte, non ! Barberine, c’est impossible ; non, Dieu ne défend pas d’aimer. Hélas ! point de reproches, je ne…
Que vous me trouviez belle, et que vous me le disiez, cela ne me fâche pas beaucoup. Mais à quoi bon en dire davantage ? Le comte Ulric est votre ami.
Qu’en sais-je ? Que puis-je vous répondre ? De quoi puis-je me souvenir près de vous ?
Quoi ! si je consentais à vous écouter, ni l’amitié, ni la crainte de Dieu, ni la confiance d’un gentilhomme qui vous envoie auprès de moi, rien n’est capable de vous faire hésiter ?
Non, sur mon âme, rien au monde. Vous êtes si belle, Barberine ! vos yeux sont si doux, votre sourire est le bonheur lui-même !
Je vous l’ai dit, tout cela ne me fâche pas. Mais pourquoi prendre ainsi ma main ? Ô Dieu ! il me semble que si j’étais homme, je mourrais plutôt que de parler d’amour à la femme de mon ami.
Et moi, je mourrais plutôt que de cesser de vous parler d’amour.