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FAUSTINE
ACTE PREMIER
Scène première
MICHEL, seul ; puis FABRICE.
Michel.
J’ai veillé plus d’une fois durant cette longue guerre ; mais je n’ai jamais passé, que je sache, une nuit pareille à celle-ci. Le jour commence à poindre. — La cloche de Saint-Maurice va bientôt annoncer le soleil. — Serait-il possible qu’elle ne revînt pas ? — Ah ! te voilà, Fabrice il est temps.
Fabrice.
Oui, ma foi, car je suis brisé. Ouf ! quelle fatigue !
- Il jette son manteau.
Michel.
Tu viens du bal, sans doute ? Tu as joué cette nuit ?