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JOU ( < ihermidor an VIII, aide-de-camp du général de division Lagrange le 25 ventôse an IX,,il revint en France avec l’armée d’Orient, obtint le 9 nivôse an X le grade de chef de bataillon dans la 64e demi-brigade d’infanterie de ligne. (64e régiment de même arme en l’an XII), et fut nommé officier de la Légion-d’Hon-neur le 25 prairial an XII, étant à l’armée des côtes de l’Océan (camp de Vi-mereux).

Il fit, avec le 5e corps de la grande armée, les deux campagnes de l’an XIV et celles de 1806 et 1807 en Autriche, en Prusse et en Pologne ; il était à la prise d’Ulm, fut blessé grièvement d’un coup de boulet à la bataille d’Austerlitz, devint colonel le 20 janvier 1806, commanda le 64e régiment aux batailles d’Iéna, d’Eylau et de Friedland, et le 30e de ligne à la bataille d’Eckmulh, à la prise de Ratisbonne, à la bataille d’Ess-ling, enfin à celle de Wagranl, où il reçut un coup de feu à la jambe gauche.

L’Empereur lui conféra, comme récompense, le titre de baron.

Resté à l’armée d’Allemagne et promu au grade de général de brigade le 6 août 1811, il quitta Hambourg le 14 octobre suivant pour" se rendre au corps d’observation de l’Océan, et, placé dans la 11e division d’infanterie qui fit partie du 3’ corps de la grande armée pendant la campagne de 1812 en Russie, il se trouva à la prise de Smolensk le 17 août, fut nommé commandant de la Lé-gion-d’Honneur le 2 septembre suivant, et combattit à la bataille de la Moskowa le 7 du même mois, ainsi qu’au passage de la Bérésina les 26, 27 et 28 novembre suivant.

Attaché au 2e corps d’observation en 1813, puis chevalier de la Couronne de Fer le 17 mai, à la suite de la première bataille de la campagne de Saxe (Lutzen), — il combattit à Bautzen, à Dresde, à Leipzig

).

JOU et Hanau, et se replia sur le Rhin avec les débris du 6° corps.

Le 1er février 1814, au combat de Brienne, chargé de la défense du village de Chaumesnil, il y soutint les attaques d’un ennemi six fois plus nombreux que les troupes qu’il avait à lui opposer, et se fit encore remarquer le 11 du même mois au combat de Montmirail, puis, le 14, au combat de Vauchamps. ■ Conservé en activité sous la première et la seconde Restauration, et nommé, le 8 août, au commandement du département de la Corrèze, puis chevalier de Saint-Louis le 20 du même mois, le général Joubert conserva son commandement pendant les Cent-Jours, et fut mis en demi-solde le 27 janvier 1816.

Adjoint à l’inspection générale de l’infanterie dans la 13e division militaire le 22 août, puis inspecteur général de la même arme en 1817 et en 1818 ; enfin appelé au commandement du Morbihan, le 7 avril 1819, il passa, le 21 avril 1820, à celui d’ille-et-Vilaine, et reçut du roi, le 17 août 1822, le titre de vicomte.

Admis à la retraite lé 4 mars 1835, le -général Joubert est mort à Paris.le 23 avril 1843.

JOUFFROY (JEAN-PIERRE, baron de)

né à Boulot (Haute-Saône), le 20 juillet 1766. M. le général Jouil’roy a débuté dans la carrière qu’il a si glorieusement parcourue comme simple canonnier.au régiment de La Fère, le 5 juin 1781. Il fut nommé sergent le 20 avril 1786 et sergent-major le Ie’ juin 1792.

Le 24 novembre de la même année, il obtenait les épaulettes de lieutenant en second ; il était adjudant-major le 25 novembre suivant, capitaine en premier le 17 février 1794,chefde bataillon le 17 juin 1797, et enfin colonel le 29 octobre 1803.

Il conserva ce dernier grade jusqu’en 1811, et le 23 juin 1811, il fut promu au grade de général de brigade.

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