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l’Empereur partit pour la France.

À la suite des événements de 1814, le major de Wimpffen fut placé, le 16 novembre 1814, dans le 2e de lanciers, en qualité de major à la suite, et reçut le 4 décembre la croix du Mérite militaire.

Licencié en 1815, il fut, peu après (2 novembre 1815) nommé lieutenant-colonel des dragons du Calvados, et passa en la même qualité, en 1820, dans la Garde royale avec rang de colonel. Créé officier de la Légion-d’Honneur le 25 avril 1821, M. de Wimpffen fut nommé colonel du 7e chasseurs le 8 mai 1822. Il fit partie du corps d’armée qui fit, en 1823-24, la campagne d’Espagne, et fut fait commandeur de la Légion-d’Honneur le 8 septembre 1823, et chevalier de deuxième classe de l’ordre de Saint-Ferdinand le 23 novembre suivant. Il était depuis longtemps chevalier de Saint-Louis.

M. de Wimpffen a été nommé maréchal-de-camp le 16 juin 1834, et chargé du commandement des Hautes-Pyrénées, puis du département de l’Orne.

Le général de Wimpffen est aujourd’hui en retraite.

WURMSER (Dagobert Sigismond), comte de

feld-maréchal, commandant les troupes autrichiennes en Italie dans la campagne de 1735.

Né en Alsace le 22 septembre 1724, d’une famille riche et ancienne ; obtint ses premiers grades, jusque et y compris celui de capitaine, au service de France ; suivit son père au service d’Autriche. Chambellan de Marie-Thérèse ; il se distingua dans la guerre de Sept-Ans contre les Prussiens, se battit contre Custines, contre Pichegru, et fit prisonnier le général Oudinot. Battu par Napoléon, qu’il qualifiait de jeune homme jusqu’après la capitulation de Mantoue ; il était alors très-âgé, brave comme un lion, mais tellement sourd, qu’il n’entendait pas siffler les balles autour de lui.

De retour à Vienne, l’Empereur, s’attachant à lui faire oublier ses défaites, lui conféra le commandement de la Hongrie. Il mourut à Vienne âgé de 73 ans.