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de Saint-Louis, il obtint la croix de Saint-Ferdinand.

En 1823, on le nomma lieutenant-colonel au moment où son régiment (le 51e) allait s’embarquer pour la Guadeloupe, puis colonel de ce même régiment. La révolution de Juillet l’empêcha d’aller le rejoindre aux colonies.

Le 29 juillet, le colonel Parchappe faisait partie de l’état-major’ du général LaFayette- le 31, il prit possession dé la Bourse qu’il fit évacuer ; le 1er août, il fut envoyé en qualité ( de commissaire provisoire à Saint-Cloud. A son retour, il prit le commandement du 15e de ligne. — Il assista aux troubles de Lyon en 1834.

Maréchal de camp en 1835, après 34 ans de service, commandeur de la Lé-gion-d’Honneur, il a été promu au grade de général de division le 12 juin 1848.

PARTOUNEAUX (Louis, comte)

né le 26 septembre 1770 à Romilly-Seine. (Aube), entra au service comme grenadier volontaire au 1" bataillon de Paris le 13 juillet 1791, et passa, le 12 janvier 1792, sous-lieutenant au 50e régiment d’infanterie, ci-devant Hainault, où il fut nommé lieutenant le 11 septembre sui-’ vant. Il fit, aux armées du Nord et d’Italie, les campagnes de 1792, sous les ordres des généraux Anselme, Rochambeau et Biron, et se distingua par sa bravoure en. plusieurs circonstances. Promu au grade de capitaine le 15 avril 1793, il contribua, avec un détachement du 50% au succès du combat de Sospello et à la déroute complète des Piémontais à Utelle et à Levenzo le 8 septembre de la même année. Depuis cette époque jusqu’en l’an VII, il continua de servir à l’armée d’Italie, sous les ordres des généraux Dumerbion, Dugommier, Bonaparte, Scherer, Moreau et Joubert. Il prit une part distinguée aux combats de Gillette les 27 et 28 vendémiaire an IL Le 1" brumaire suivant, à la tête de ses

éclaireurs, il chassa plusieurs milliers de soldats et de paysans piémontais qui s’étaient emparés des hauteurs, qui dominent Utelle. Sa couduite,le 4 frimaire, aux combats de Castel-Genest et de Brec, lui mérita les éloges les plus flatteurs de la part du général Masséna, sous les ordres duquel il se trouvait alors.

Appelé au commandement de l’armée de siège de Toulon, le général Dugommier, qui avait su apprécier les qualités militaires du capitaine Partouneaux,,1e " choisit pour être l’un des six officiers qu’il emmena avec lui.

Le 25 frimaire, à l’attaque de -vive force des ouvrages qui défendaient la place, Partouneaux1, qui montait le second à l’assaut, fut grièvement blessé d’un coup de feu qui lui brisa le genou droit, dans les retranchements de la redoute anglaise dont la prise décida la reddition de Toulon. Sa brillante conduite dans cette journée lui valut le grade d’adjudant-général chef de bataillon, qu’il reçut sur le champ de bataille, et dans lequel le confirmèrent les représentants du peuple par arrêté du 30 du même mois.

Le général Dugommier, en lui transmettant son brevet, lui écrivit ces mots : « Reçois le tribut de la reconnaissance nationale. Je te le fais passer avec autant de plaisir qu’il y a eu de justice à te l’accorder. » Longtemps malade par suite de cette blessure,,dont il resta estropié, et employé sur les côtes, ne pouvant plus l’être activement, il fut promu au grade d’adjudant-général chef de brigade le 29 fructidor an III.

Toujours retenu par sa blessure, mais fatigué de ne prendre qu’une part passive aux grands succès du général Bonaparte, il demanda et obtint d’aller rejoindre l’armée d’Italie, où le général en chef l’employa comme chef d’état-major de la division Rey.

Il se fit remarquer par ses talents et