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Admis à la retraite par ordonnance du 4" décembre 1824, à compter du 1er janvier 1825, il fut relevé de cette position après la révolution de Juillet 1830, et chargé, dès le 8 août, de l’inspection générale extraordinaire de la cavalerie du 3e arrondissement.

Appelé au commandement de la 17e division militaire (Corse) le 9 septembre suivant, il fut chargé de l’inspection générale des troupes d’infanterie de sa division par décision du 13 mars 1831, et mis en disponibilité le 30 décembre de la même année.

Inspecteur général de cavalerie dans la 3e division militaire le 5 juillet 1832, il fut nommé membre du comité d’infanterie et dé cavalerie le 20 septembre suivant.

Louis-Philippe le créa grand officier de la Légion-d’Honneur le 18 avril 1834, et lui confia l’inspection générale de la cavalerie de la 1" division militaire le 14 juin de la même année.

Admis dans le cadre de vétérance, à dater du 27 mai 1836, il passa dans celui de non-activité par suite de l’ordonnance du 28 août suivant.

Il est mort à Paris le 9 mai 1839.

Son nom est inscrit sur le côté Sud de l’arc de triomphe de l’Étoile.

MERLIN (JEAN-BAPTISTE-GABRIEL, baron)

maréchal de camp, né le 17 avril 1768 à Thionville (Moselle).

Soldat dans le régiment de Royal-Cravate (10* de cavalerie), depuis le 13 août 1787 jusqu’au 10 mars 1792, époque à laquelle il fut nommé sous-lieutenant dans le 1’ régiment de dragons, il fit les campagnes de 1792 à 1793, ans H et III aux armées des Ardennes, de Sambre-et-Meuse et du Rhin.

A l’affaire qui eut lieu entre Maubeuge et Beaumont, le 2 floréal an II, il mit en déroute avec son peloton la légion des émigrés dite de Bion. Sur le rapport du représentant du peuple Laurent, le Comité de salut public nomma le jeune Merlin capitaine au même corps.

Le 9 messidor an III, il fut promu au grade de chef d’escadron dans la légion de police, devenue 21e régiment de dragons, et passa en la même qualité dans la garde du Directoire le 8 thermidor an V. De l’an III à l’an VIII, il servit donc dans l’intérieur, et fut nommé, le 29 brumaire de cette dernière année, chef de brigade du 8’ régiment de cavalerie, devenu 8e de cuirassiers. Il fit avec ce corps les campagnes des ans VIII et IX à l’armée du Rhin, et se distingua, le 30 prairial an VIII, au passage du Danube, ce qui lui valut une lettre de félicitations du général Lecourbe le 2 messidor suivant.

Créé membre de la Légion-d’Honneur le 19 frimaire an XII,-il en fut nommé officier le 25 prairial suivant, et fit la campagne de l’an XIV avec la division de cuirassiers, commandée par le général Pully, à l’armée d’Italie, devenue 8e corps de la grande armée.

Il prit part aux guerres de Prusse et de Pologne, en 1806 et 1807, fut créé baron le 19 mars 1808, et servit à l’armée d’Allemagne en 1809.

Le 21 mai, au combat d’Essling, blessé d’un éclat d’obus à la cuisse, il reçut les témoignages les plus flatteurs de la satisfaction de l’Empereur, qui l’éleva au grade de général de brigade.

Employé en cette qualité au commandement du département de l’Yonne, le 24 décembre 1810, il passa dans celui de l’Orne le 9 juin 1812, et conserva ces fonctions jusqu’au 21 juillet 1815.

A la première rentrée des Bourbons en France, Louis XVIII le créa chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis par ordonnance du 5 octobre 1814.

Mis en non-activité à l’époque où il