Page:Mullié - Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, I.djvu/536

Cette page n’a pas encore été corrigée

833 )

FOR


che, de Prusse et de Pologne, de l’an XIV à 1807.

Il se distingua à Austerlitz et fut nommé, en récompense, officier de la Légion-d’Honneur le 4 nivôse an XIV.

Employé à la division de réserve de cavalerie le lo mars 1808, il fut envoyé en Espagne le 17 octobre suivant, et le 11 mars 1809, ayant été attaché à l’ëtat-major du prince de Neufchâtel (Alexandre Berthier), major général de la grande armée, il prit part aux opérations de l’armée d’Allemagne pendant la guerre de 1809.

Baron de l’Empire et dirigé sur l’Es-r pagne le 19 mai 1810, il rentra en France quelque temps après pour y soigner sa santé, délabrée par suite des fatigues de la guerre et fut employé auprès du géné^ rai Bailly de Monthion, aide-major gér-néral de l’armée.

Il est mort à Paris le 17-mai 1812 :

FORESTIER (GASPARD-FRANÇOIS, baron)

naquit à Âix (Savoie), le 14 mars 1767.

Volontaire le 24 septembre 1792 dans le 1" bataillon du Mont-Blanc, sergent le 1" février 1793, il fut élu capitaine le 5 avril suivant dans ce même bataillon, bientôt après 5e demi-brigade provisoire qui passa de l’armée des Alpes à celle des Pyrénées-Orientales.

A l’affaire du 27 frimaire an II, sur la montagne des Alberès, au poste appelé la Tour de la Massane, il se défendit avec 150 hommes contre une colonne de 500 Espagnols, et les empêcha de se porter sur les derrières de la division, déjà aux prises avec un ennemi supérieur.

Le 30 du même mois, au combat livré sous le fort Saint-Elme, son bataillon avait perdu beaucoup de monde, et le drapeau, après être passé entre les mains de plusieurs officiers et sergents, qui tous.avaient été tués, était tombé au

pouvoir des gardes wallonnes, lorsque le capitaine Forestier s’élança au milieu des ennemis, saisit l’étendard français et le rapporta au bataillon.

Après la paix avec l’Espagne, il alla en Italie avec sa demi-brigade (18* de bataille), y devint adjoint provisoire à l’adjudant-général Guillet, et fut employé dans la 9’ division militaire le 21 pluviôse an V.

Confirmé dans cet emploi le Ie’ prairial suivant, placé successivement dans les 7e et 8* divisions militaires, et le 11 vendémiaire an ’IX, aide-de-camp auprès du, général Frégeville, : inspecteur de cavalerie, qu’il accompagna, cette année’ en Italie, il se rendit dans la 9’ division en l’an XI, fut compris comme membre de la Légion-d’Honneur dans la promotion du’25 prairial an XII, et obtint le grade de chef d’escadron, en conservant ses fonctions, le 3 messidor de la même année. A la fin de l’an XIII, il suivit de nouveau son général en Italie, fit la campagne de 1806 dans le pays de Naples,et fut assez gravement blessé au bras et au genou en montant à l’assaut de Civitta del Tronto.

Rentré en France avec l’autorisation du roi de Naples pour y rétablir sa santé, il rejoignit la grande armée le 16 mai 1807, assista en qualité de major de tranchée au siège de Stralsund, où il reçut un coup de feu à la jambe droite, revint à Paris à la fin de février de 1808, et partit au mois de juillet pour rejoindre le corps d’observation des Pyrénées Orientales, devenu 2 » corps de l’armée d’Espagne.

Adjudant-commandant le 28 août et officier de la Légion - d’Honneur le 4 septembre de la même année, à la suite de l’affaire de Rio-Seco, il fut grièvement blessé d’une balle dans le cou à la bataille d’Oporto lé 29 mai 1809, et se

FOR

(