Page:Mullié - Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, I.djvu/211

Cette page n’a pas encore été corrigée

en 1806 ; il fit les campagnes de 1806. et 1807, se distingua à Schleitz, à Lubeck, à Iéna, à Crrvilz, à Friedland.

Officier de la Légion d’honneur en 1808, il passa en Espagne, se distingua à Burgos où il fut créé baron, à Tru-xillo, à Médelin, en 1809 à Talavéra et en 1812 à Algesiraz. Général de brigade, le 6 août 1811, il resta en Espagne’ jusqu’au commencement de 1813, passaen Italie, fit sous le prince Eugène les campagnes de 1813 et 1814, commanda quelquefois l’avant-garde et se fit remarquer à Caldiéro et à Villa - Franca, contribua au succès de la bataille du Mincio et fut proposé pour le grade de lieutenant-général. Il était déjà commandeur de la Légion d’honneur et chevalier de la Couronne de fer.

Le 19 juillet 1814, il fut créé chevalier de Saint-Louis, commanda une brigade de cavalerie pendant les Cent-Jours ; il eut le commandement d’une brigade de cavalerie sous les ordres du maréchal Grouchy, et, jusqu’au dernier moment, témoigna de son dévouement à la cause de Napoléon. Après Waterloo, il fut de nouveau désigné pour le grade de lieutenant-général ; mais cette nomination ne fut pas confirmée par le roi.

Pendant quelques années, le général Bonnemains resta dans l’ombre ; mais il finit par s’entendre avec les Bourbons, fut créé vicomte, fit la campagne d’Espagne et fut nommé enfin lieutenant-général le 22 juin 1823, puis gentilhomme de la’ chambre, commandant de la Corse, et grand officier de la Légion d’honneur.

Le général Bonnemains a fait plusieurs fois partie de la Chambre des Députés. Envoyé en Algérie, en 1839, pour réorganiser la-cavalerie, il fut placé, à son retour de cette mission, en 1840, dans le cadre de réserve.

BONNET (GUILLAUME)

né à Genève en 1784, des religionnaires français réfugiés. 11 prit du service sous le drapeau français en 1804 dans les vélitës de la garde ; huit ans plus tard l’Empereur le faisait chef de bataillon à Moscou, dans le 18* de ligne. M. Bonnet avait reçu six blessures graves dans les guerres d’Allemagne, de Pologne et de Russie.

En 1815, le commandant Bonnet était à l’armée du Rhin et se distingua le 9 juillet à l’attaque du village de Mittel-Hausbergen, où il commandait 300 voltigeurs d’avant-garde.

Sous la Restauration, il fut d’abord mis en disponibilité, puis envoyé, comme major, au 20e léger. Sept ans plus tard, il fut nommé colonel à l’ancienneté.

En 1829, il publia à la Rochelle une brochure sur la formation et l’emploi de l’infanterie légère que l’on voulait trans former en infanterie de ligne.

En 1832, le colonel Bonnet fut envoyé en Vendée, lors des troubles qui y éclatèrent. Sa conduite fut telle que la garde nationale de Laval lui offrit une épée d’honneur.

Peu après, M. Bonnet reçut la croix de Commandeur.

Promu au grade de général de brigade’ le 12 août 1839, il est aujourd’hui en retraite.

BONY (le général FRANÇOIS)

né à Cressey (Côte-d’Or) le 20 décembre 1792, entra au service, : le 12 septembre 1793, en qualité de volontaire dans le 10e bataillon de la Côte-d’Or. Incorporé depuis dans la 51* demi-brigade de ligne, peu de jours après il fut nommé lieutenant à l’élection. Il fit les campagnes de 1793 à l’an H aux armées de Rhin-et-Moselle, et celles de l’an m et de l’an v à l’armée d’Italie, et se trouva à la bataille de Cas-tiglione, où il fut grièvement blessé, et à celle d’Arcole, où il mérita le grade de