— Bon, bon, le méphisto ?
— Comment appelez-vous ça ?
— Méphisto, le nom du diable en latin, dit Dolbret, en clignant de l’œil à Wigelius. Continue.
— Bien, vous avez vu le diable.
— Comme je viens de te le dire. Nous l’avons tous vu, n’est-ce pas, Stenson, n’est pas Wigelius ?
— Vous n’en avez vu qu’un ?
— Oui.
— Pourtant, il y en avait deux.
— Comment sais-tu ça ? je commence à croire que tu as pris quelque chose, José, tu as vu double.
— Pardon, monsieur, je ne prends jamais rien moi, quand je fais des affaires.
— Bien, dit Dolbret, attrappe ça, Pierre Dolbret.
— Je ne dis pas ça pour vous, docteur, je dis ça en général. Donc, y avait deux monfistos.
— Méphistos.
– N’importe, deux diables. Il y avait deux diables.
— Et qu’est-ce que ça peut nous faire, il y avait bien aussi cinq nymphes, deux Napoléons…
— Attendez, laissez-moi parler, docteur. Il y avait aussi le mécanicien.
— Le mécanicien et le méphisto, fable, dit Dolbret en prenant une pose.
— Il y avait aussi le mécanicien qui voulait voir la fête et qui ne pouvait pas.
— Tu dis ?
— Tiens, ça commence à vous intéresser ?
— Parle, vite.
— Le mécanicien qui restait de service vou-