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— Je ne vois pas où tu veux en venir.

— Montez toujours.

Dolbret grimpa.

— Bon, maintenant, couchez-vous à plat ventre sur moi.

— J’y suis.

— Tenez-vous raide.

— J’y suis, mais hâte-toi, c’est fatigant, cette position-là.

— Vous y êtes ?

Sur la réponse affirmative de Dolbret, José, raidissant ses bras, souleva lentement le fardeau qu’il avait sur le poitrine, jusqu’à ce qu’il touchât au plafond.

— Je comprends, mais j’étouffe, dit Dolbret.

— Vous voyez dans la cabine ? demanda Stenson.

— Parfaitement répondit Pierre, mais j’étouffe. Lâche tout, José.

— Je ne demande pas mieux, dit José, dont la face était toute congestionnée. Si vous valiez votre pesant d’or, j’essaierais de vous vendre. Vous avez vu dans la cabine ?

— Ouf ! fit Dolbret en s’essuyant le front, je plains les mouches. N’importe, le moyen est trouvé et nous allons l’employer. Es-tu capable de tenir longtemps ?

— Tant que vous n’aurez pas trop chaud, docteur.

— Alors, tout va bien, j’endurerai.

— Je reviendrai, il faut que je sois à mon service.

— Bien, ne sois pas trop longtemps, il est dix heures passées, ce sera bientôt le temps de regarder de l’autre côté. Va vite et reviens vite.